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Chapitre 6
KrySsion
Chapitre 6
« When I was darkness at that time
Fureteru kuchibiru
Heya no katasumi de I cry
Mogakeba mogaku hodo tsukisasaru kono kizu
Yaburareta yakusoku hurt me »*
Fureteru kuchibiru
Heya no katasumi de I cry
Mogakeba mogaku hodo tsukisasaru kono kizu
Yaburareta yakusoku hurt me »*
Anna Tsuchiya (Nana) - Rose
* « Quand j'étais dans les ténèbres à cette époque,
mes lèvres tremblaient.
Je pleurais dans un coin de ma chambre.
Plus je lutte, et plus mes blessures s'approfondissent.
Cette promesse non tenue me fait mal. »
Je pleurais dans un coin de ma chambre.
Plus je lutte, et plus mes blessures s'approfondissent.
Cette promesse non tenue me fait mal. »
Quand je l’ai connue, il y a de ça trois ans aujourd’hui, j’étais dans une période vraiment sombre de mon existence. Mes parents adoptifs venaient de divorcer et quelques jours après ça, ma meilleure amie s’était suicidé, pendue devant moi, à cause d’un gars, son putain de mec qui l’avait trompée avec sa sœur. Elle était ma seule amie. Quelques jours plus tard, je pris un taxi et fis une fugue.
Pourquoi ? Peut-être juste histoire de changer d’air, faire le tri. Cette nuit là, il neigeait ; on était le 6 décembre, vers 5heures du matin. J’errais sur la plage et c’est là que je l’ai vue. J’ai vu Naïlys. Elle était assise sur le sable, putain qu’est-ce qu’elle pouvait être belle ! Elle était vêtue d’une robe noire à corset. Elle tourna la tête vers moi et ses yeux émeraude remplis de larmes se sont plongés dans les miens. Je me suis alors assise à ses cotés et lui ai demandé ce qui n’allait pas. Elle m’a dit que son enfoiré de copain la battait et violait un nombre incalculable de fois et qu’elle était partie de chez elle. Je lui ai alors promis qu’il ne la toucherait plus jamais.
Le lendemain je suis allée chez ce connard, Steeve il s’appelait. Je lui ai dit qu’il fallait qu’on parle. On a donc été dans un champ à quelques dizaines de mètres de chez lui. Et là je me suis défoulée de toute cette putain de rage que j’avais en moi. Je l’ai frappé, frappé et encore frappé jusqu’à ce que je n’ai plus de force. Mes poings étaient recouverts de son sang et sa tête baignait dans une flaque rouge qui grossissait à vue d’œil. Je me suis relevée et suis allée retrouver Naïlys. Je lui ai dit que c’était réglé, que maintenant elle serait tranquille. Elle m’a prise dans ses bras et m’a embrassée. C’était la première fois que je ressentais ça pour quelqu’un. Avant de la connaître, pour moi les filles étaient des jouets que l’on jette lorsque l’on s’en lasse. Mais elle, elle était si différente des autres, elle était parfaite. Je lui ai proposé de venir habiter chez moi -- enfin chez ma belle-mère. Ce qu’elle accepta sans la moindre hésitation. Nous sommes reparties ensemble et depuis ce jour nous ne nous sommes plus jamais séparées.
Pourquoi ? Peut-être juste histoire de changer d’air, faire le tri. Cette nuit là, il neigeait ; on était le 6 décembre, vers 5heures du matin. J’errais sur la plage et c’est là que je l’ai vue. J’ai vu Naïlys. Elle était assise sur le sable, putain qu’est-ce qu’elle pouvait être belle ! Elle était vêtue d’une robe noire à corset. Elle tourna la tête vers moi et ses yeux émeraude remplis de larmes se sont plongés dans les miens. Je me suis alors assise à ses cotés et lui ai demandé ce qui n’allait pas. Elle m’a dit que son enfoiré de copain la battait et violait un nombre incalculable de fois et qu’elle était partie de chez elle. Je lui ai alors promis qu’il ne la toucherait plus jamais.
Le lendemain je suis allée chez ce connard, Steeve il s’appelait. Je lui ai dit qu’il fallait qu’on parle. On a donc été dans un champ à quelques dizaines de mètres de chez lui. Et là je me suis défoulée de toute cette putain de rage que j’avais en moi. Je l’ai frappé, frappé et encore frappé jusqu’à ce que je n’ai plus de force. Mes poings étaient recouverts de son sang et sa tête baignait dans une flaque rouge qui grossissait à vue d’œil. Je me suis relevée et suis allée retrouver Naïlys. Je lui ai dit que c’était réglé, que maintenant elle serait tranquille. Elle m’a prise dans ses bras et m’a embrassée. C’était la première fois que je ressentais ça pour quelqu’un. Avant de la connaître, pour moi les filles étaient des jouets que l’on jette lorsque l’on s’en lasse. Mais elle, elle était si différente des autres, elle était parfaite. Je lui ai proposé de venir habiter chez moi -- enfin chez ma belle-mère. Ce qu’elle accepta sans la moindre hésitation. Nous sommes reparties ensemble et depuis ce jour nous ne nous sommes plus jamais séparées.
**
Savannah apparut devant nous dans la cabane de bois. Cela faisait deux mois et demi qu’elle n’était pas revenue.
«Qu’est-ce que t’as foutu, bordel ?! » lui demandai-je.
- Désolé, c’est Sherlay , elle ne me laissait pas respirer. Vous allez bien ?
-Oui, à part le froid et qu’on a pas d’électricité, donc pas de chauffage, oui ça va, merci ! » lui hurla Naïlys.
- Je suis désolée… mais c’est urgent, il faut que vous parti… »
Savannah n’eut pas le dans temps de finir sa phrase. En sortant de ses gonds, la porte de l’entrée l’avait envoyée valser à travers la pièce et elle s’était heurtée contre le mur, ce qui l’assomma.
«Qu’est-ce que t’as foutu, bordel ?! » lui demandai-je.
- Désolé, c’est Sherlay , elle ne me laissait pas respirer. Vous allez bien ?
-Oui, à part le froid et qu’on a pas d’électricité, donc pas de chauffage, oui ça va, merci ! » lui hurla Naïlys.
- Je suis désolée… mais c’est urgent, il faut que vous parti… »
Savannah n’eut pas le dans temps de finir sa phrase. En sortant de ses gonds, la porte de l’entrée l’avait envoyée valser à travers la pièce et elle s’était heurtée contre le mur, ce qui l’assomma.
Dans l’encadrement de la porte il y avais une ombre. L’ombre d’un homme, grand et baraqué. Il portait un sweat-shirt gris dont la capuche lui recouvrait la tête, ce qui le rendait impossible à reconnaître. Il tourna la tête dans ma direction, puis vers Naïlys.
« C’est bien toi Naïlys Rayant et toi Kyles Wolf ? » nous demanda-t-il d’une voix qu’on aurait crue sortie des ténèbres.
« Qu’est-ce que ça peut te foutre ?! Tu veux quoi ? » Lui demandai-je.
Il bondit sur Naïlys, l’attrapa et sortit de la cabane en courant. A toute vitesse, je sortis à mon tour mais arrivée dehors ils avaient totalement disparus.
Il bondit sur Naïlys, l’attrapa et sortit de la cabane en courant. A toute vitesse, je sortis à mon tour mais arrivée dehors ils avaient totalement disparus.
« PUTAIN DE MERDE ! »
Je rentrai dans la maison et allais voir la blondasse qui était inconsciente dans la mini cuisine. Je la portai et l’emmenai dans la chambre où je l’allongeai sur le lit.
Je rentrai dans la maison et allais voir la blondasse qui était inconsciente dans la mini cuisine. Je la portai et l’emmenai dans la chambre où je l’allongeai sur le lit.
Quelques minutes plus tard, elle commença à se réveiller.
«Qu’est-ce qui s’est passé ?
- Un grand costaud a fracassé la porte et tu te l’ai prise sur la gueule, ça t’a assommée.
- Et Naïlys ? Elle est où ?
- Il l’a emmenée.
- Fait chier ! Ah putain ma tête !
- C’est qui ce mec ?
- C’est c’que j’étais venue vous dire. Il a débarqué au Z.H, il te cherchait pour la trouver.
- Comment il savait que j’étais là-bas ?
- Qu’est-ce que j’en sais ! Tous c’que je sais c’est qu’il voulait Naïlys.
- Et comment il a su qu’on était ici ? Tu étais la seule au courant, pas vrai ?
- Oui…
- Alors tu lui as dit où on était ?
- Oui…
- Pourquoi tu as fait ça ? Pourquoi tu lui as dit ?
- Il m’a obligée
- Et ?
- Il m’a menacée avec un putain de Desert Eagle !
Je la considérais d’un regard noir, c’est vrai, avec son pouvoir, elle aurait pu s’éclipser. Mais non, elle avait préféré lui dire où on se trouvait.
- Et Sherlay ?
- Quoi Sherlay ?
- Elle t’a pas demandé pourquoi j’étais plus là ?
- Si, elle me l’a demandé. Je lui ai dit que j’en savais rien, que t’avais sûrement du réussir à t’échapper. Puis après ça, y a le boss qui a convoqué Sherlay dans son bureau et il lui a tiré une balle en pleine tête. Enfin c’est c’qu’on m’a dit. Et il y a quelques heures y a ce balèze qui s’est pointé et qui cherchait Naïlys.
- Tu ne sais pas son prénom par hasard ?
- Comment veux-tu que j’le saches moi ! On devrait se reposer, il est déjà 4 heures, on partira à sa recherche demain. D’accord ?
«Qu’est-ce qui s’est passé ?
- Un grand costaud a fracassé la porte et tu te l’ai prise sur la gueule, ça t’a assommée.
- Et Naïlys ? Elle est où ?
- Il l’a emmenée.
- Fait chier ! Ah putain ma tête !
- C’est qui ce mec ?
- C’est c’que j’étais venue vous dire. Il a débarqué au Z.H, il te cherchait pour la trouver.
- Comment il savait que j’étais là-bas ?
- Qu’est-ce que j’en sais ! Tous c’que je sais c’est qu’il voulait Naïlys.
- Et comment il a su qu’on était ici ? Tu étais la seule au courant, pas vrai ?
- Oui…
- Alors tu lui as dit où on était ?
- Oui…
- Pourquoi tu as fait ça ? Pourquoi tu lui as dit ?
- Il m’a obligée
- Et ?
- Il m’a menacée avec un putain de Desert Eagle !
Je la considérais d’un regard noir, c’est vrai, avec son pouvoir, elle aurait pu s’éclipser. Mais non, elle avait préféré lui dire où on se trouvait.
- Et Sherlay ?
- Quoi Sherlay ?
- Elle t’a pas demandé pourquoi j’étais plus là ?
- Si, elle me l’a demandé. Je lui ai dit que j’en savais rien, que t’avais sûrement du réussir à t’échapper. Puis après ça, y a le boss qui a convoqué Sherlay dans son bureau et il lui a tiré une balle en pleine tête. Enfin c’est c’qu’on m’a dit. Et il y a quelques heures y a ce balèze qui s’est pointé et qui cherchait Naïlys.
- Tu ne sais pas son prénom par hasard ?
- Comment veux-tu que j’le saches moi ! On devrait se reposer, il est déjà 4 heures, on partira à sa recherche demain. D’accord ?
- Ouais ...»
Cette nuit-ci, quand je parvins à m’endormir, je fis un étrange rêve.
J’étais sur cette même plage d’il y a trois ans, regardant la lune au loin, par dessus l’océan. Elle était d’une rare beauté, d’un jaune orangé et elle me semblait bien plus grosse que d’habitude. Après plusieurs minutes à la contempler, je vis une femme à une trentaine de mètres de moi, elle avait de longs cheveux corbeau et une longue robe noire avec un voile de dentelle de même couleur, lui passant sur le visage. Elle avança vers l’océan, puis s’arrêta au bord des vagues. Elle tourna alors la tête dans ma direction et reprit sa route, avançant dans l’eau jusqu‘à y être complètement plongée.
J’étais sur cette même plage d’il y a trois ans, regardant la lune au loin, par dessus l’océan. Elle était d’une rare beauté, d’un jaune orangé et elle me semblait bien plus grosse que d’habitude. Après plusieurs minutes à la contempler, je vis une femme à une trentaine de mètres de moi, elle avait de longs cheveux corbeau et une longue robe noire avec un voile de dentelle de même couleur, lui passant sur le visage. Elle avança vers l’océan, puis s’arrêta au bord des vagues. Elle tourna alors la tête dans ma direction et reprit sa route, avançant dans l’eau jusqu‘à y être complètement plongée.
Je me réveillai alors. Je regardai l’heure : il était 8h25. Je me levai et allai dans le salon. Je m’assis sur le vieux clic clac et fermai les yeux.
Si Naïlys arrivait à lire dans les pensées, peut-être qu’elle arriverait à me parler par la pensée ?
Je me concentrai de toutes mes forces et entendis une voix lointaine.
«Kyles... Tu peux encore me sauver... Plus que neuf jours... Neuf... Neuf... Neuf jours et ce sera trop tard... Kyles tu peux encor me sauver... Aide-moi je t’en pris ! Souviens-toi la plage de notre rencontre... Kyles ! J’ai mal... Aide-moi ! Kyles... Souviens-toi ta promesse... C’est lui... Aide moi, je t‘en supplies ! »
Aucun doute possible : c’était bien elle...
Aucun doute possible : c’était bien elle...
«Savannah ! Lève-toi, prépare -toi, je sais qui est cet enfoiré ! »
***
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